

Bibliographie:
Regards sur les oeuvres de Georgette LAHORGUE:
Jean dalevèze, écrivain éminent d’art, précisait: »dans l’oeuvre d’art, l’esprit, la pensée et les moyens matériels de leur donner forme sont intimement liés », et il ajoutait; »Pour que l’oeuvre d’art existe, il faut bien qu’elle emprumte les possibilités de la couleur, disposée et fixée sur le support. »
L’harmonie des couleurs a sucité bien des recherches, aussi bien celle de Merimé, Chevreu, que celle de Sérusier et du bauhaus. Kandisky ne s’est-il pas efforcé de démontrer jusqu’à la psychologie des couleurs?
Bien des peintres, depuis, se sont affranchis de la représentation d’un réalisme intransigeant pour accorder à la couleur un rôle essenciel, tels parmi tant d’autres Bissières, Bertholle.
De retour d’Amérique latine, Lahorgue n’a pas manqué d’engranger des impressions visuelles colorées et lumineuses. Visions nourries de soleil et de grands espaces. La peinture de Lahorgue pourrait être un domaine où l’on entre à pas freutrés, où l’on découvre à travers le fenétrâge des carreaux de ses panneaux peints, les embrasements d’arrière-saison; incandescence des cadmiums, opulensce des pourpres. La vision, quant au contexte du sujet ou du thème, ne constitue pas pour elle une fin en soit.
Si l’on veut parler de precepte à propos e la facture, il s’agit en l’occurence d’un postulat de la couleur. Un certainbesoin d’exprimer la lumière par des surfaces intensement colorées, où souvent les dominantes sont chaleureuses. tels des aérolithes de feu, la couleur gravite autour du motif, motif dont le choix peut-être un personnage. un paysage, un thème mythique. Motif dont l’épicentre peut devenir un bouquet de fleurs aux teintes alizarines, telle cette jeune femme à la cheveulure fleuri; chez telle autre, une toison flamboyante et rousse, la blondeur d’un visage, la constellation d’un regard. Il y a quelque chose de mouvant, d’effervesant dans le traitement du colori, un chatouiement qui est une des caractéristique du peintre. C’est à cet essainm de pigments en fusion que le peintre réalise sa puissance expressive ainsi qu’à une certaine dimensio, son pouvoir onirique.
Fait significatif, les portraits sont toujours suggérés par des réminiscences du « souvenir virtuel », réminiscences transportées à partir de l’esprit de créativité.
Ce sont là, les fruits de ses voyages, fruits porteur de rêves, d’idées, d’impressions. Tout comme dans ses paysages, paysages révèlateur de la gestation de sa pensée: vasstes pampas aux terres ocres où caracolent des montagnes mordorées et des nuages roses, où des plages ont l’éclat moirés des robes satinées.
Visions où Lahorgue laisse libre cours à »la folle du logis », cette imagination que baudelaire a ancrée reine des facultés.
Adhésion à ce qui touche à la légende créatrice, le caractère mythique de certaines de ses oeuvres, un fait qui s »explicite en fonction d’une permanence spirituelleconstament en éveil. là auss, la noblesse d’un jaune, la chaleur d’un orange, la majesté d’un rouge, la paix d’un bleu, sont à l’instar des sons musicaux d’un langage, langage qui ne manque pas de véhémence.
Peut-on dire que cette démarche soit empreinte d’expressionisme quant à son état d’esprit? S’il y a dans l’ensemble une acceptation de style en ce qui concerne la factur, la réalisation n’en est pas moinstéléguidée par l’intuition et le sensibilité.
L’on se trouve face à une démarche indépendante qui échappe à tous les « ismes ».
LAHORGUE, une visionaire qui proclame les roits de l’imagination avant tout.
Marcel JACQUEMIN
« Vision sur les arts » 14 novembre 1883
Bibliographie:
Nous ne savons rien de ce peintre COURTEL ou COURTEF si ce n’est que ce tableau est une représentation du « Moïse et le buisson ardent » de Domenico FETI (FETTI) Toute aide sera bienvenue.
Au sujet de Feti
Fetti fut, à Rome, l’élève de Ludovico Cigoli de 1604 à 1613.
De 1613 à 1620-1621, il travailla à la cour de Mantoue sous la protection du cardinal, futur duc Ferdinando Gonzaga.
C’est là qu’il sera influencé par un ensemble de styles et de peintres, en particulier par Rubens et les Vénitiens du xvie siècle, qui figuraient dans les collections de son protecteur.
Il développera, grâce à cela, un style de peinture très original.
À la suite d’un grave incident avec un noble Mantouan, il déménagera pour Venise en 1621. Là, il travaillera avec Bernardo Strozzi et Jan Lys.
Il y fut influencé par Le Caravage et changea de style pour se rapprocher de l’art vénitien, qu’il affectionna.
Ses peintures deviennent plus colorées, plus imagées.
Il se consacrera à la réalisation d’œuvres à thème religieux, ainsi que des toiles de petit format qui feront sa renommée, telles que la série des Paraboles, aujourd’hui dispersées entre les galeries de Dresde et de Venise et les Histoires mythologiques conservées à Vienne.
Son pinceau est léger, sa peinture lumineuse et cela évoque un univers poétique qui s’inspire d’une vision née d’une imagination à la fois inquiète et romantique. Cette nouvelle façon de peindre semble être influencée par Rubens ; il améliora toujours ce nouveau style, jusqu’à sa mort vers 1624 et grâce à cela, sera classé comme membre de l’école vénitienne alors qu’il n’y a passé que deux ans.